mercredi 18 avril 2012

Love Middlesex.


C'était depuis longtemps que je ne lisais pas un livre si beau. Middlesex de Jeffrey Eugenides (qui vous avez déjà peut-être entendu parler car il est l'auteur des Virgin Suicides) c'est un livre capable de te tenir  suspendue sur ses pages, aussi quand t'es descendu du métro et tu dois marcher, il faut continuer à lire, même si tu risques ta vie à chaque passage piéton et à chaque trottoir un peu abîmé, mais peu importe.
C'est un des livres qui me font dire: "Merde, j'aurais trop voulu l'écrire", et je crois que en général c'est un bon signe, un indicateur d'une certaine qualité. C'est vrai aussi que Jeffrey avec ce livre a gagné le Pulitzer. Mais en laissant les qualité objectives, c'est un livre que m'a beaucoup émue en n'étant pas mielleux. C'est l'histoire magique et tragique de deux frères pendant les années 20 en Grece, des désirs et des pulsions cachées, d'un bagage génétique que se montrera beaucoup plus tard, pendant les annés 70 en Amerique, sur Calliope, dit Callie et puis Cal. Un voyage, plus voyages, une odyssée d'une poésie infinie, mais raconté en manière ironique et désinvolte. Une vraie force. Lisez-le.

Celle-ci en haut c'est Desdemona, la grand-mère de Callie, quand elle était jeune. Un petit croquis istantané après la lecture.